Introduction

GOUBRIN
La préface qu’il conviendrait d’écrire commencerait par dire l’origine de cette sorte de curiosité qui n’a jamais cessé de me lâcher. En effet, mon premier souvenir de peinture (bien que le milieu m’ayant porté soit de ceux que l’on appelle cultivé, à la maison, peu d’art en général, et de peinture en particulier, point du tout), ce souvenir est celui-ci : tous les ans à la foire de Bordeaux, sur la place des Quinconces, Simon Goubrin, marchand forain, montait un stand où il accrochait des tableaux.
J’ai pris cette photographie en 1978 : elle consigne un environnement absolument immuable tel que l’avait enregistré ma mémoire d’enfant.

Photo de Simon Goubrin dans son stand à la Foire des Quinconces de Bordeaux

La légende de cette photographie pourrait être :
« Il est assez vraisemblable que tout cela ait commencé très tôt, ici-même. » C’est tout au moins ce dont fait état le catalogue conçu par l’artiste lors de l’exposition de ses douze premières peintures à l’Entrepôt Lainé à Bordeaux en 1980.

P1
  • P1

BARTHES
Mais cette photographie pourrait également avoir comme légende :
« Qu’est-ce que ça veut dire tout ça ? »
Parce que c’est bien cette question que Bernard CAZAUX (se) pose diversement mais continûment depuis les origines. Roland BARTHES a une manière plus accomplie d’énoncer le problème lorsqu’il écrit à propos du tableau en général : « Quels que soient les avatars de la peinture, quels que soient le support et le cadre, c’est toujours la même question : qu’est-ce qui se passe là ?  » (in Cy Twombly). Ainsi faire des tableaux pourrait être une manière de chercher une réponse avec cependant cette disposition particulière dont s’autorise Bernard CAZAUX qui ne cesse pas d’en faire afin de pouvoir reporter continûment la question.

L’EFFET MOUSSU (à ROLAND BARTHES)
Fragment de schiste (38 x 30 cm.) et tirage d’une photographie de Julien Quideau (7 x 9 cm.) DR. 1996
En souvenir de Roland Barthes que j’ai entendu raconter cette histoire :
« J’avais pris place un jour sur un paquebot qui m’emmenait vers les États-Unis. Accoudé au bastingage de l’une des coursives, regardant le mouvement de la mer, je m’apprêtais à allumer un petit cigare. Ma voisine, une dame d’un certain âge que je ne connaissais pas auparavant mais à côté de qui j’avais pris place incidemment, observait mes préparatifs un peu à la dérobée avec l’envie évidente d’engager la conversation. Lorsque je tirais les premières bouffées, elle se décida :
– Mon fils qui vient d’entrer à Polytechnique a arrêté de fumer, me dit-elle.
Peu importe le tour que prit le bavardage qui s’en suivit, ce qui nous intéresse ici est l’énonciation du double message : l’un secondaire mais recouvrant l’autre, capital. Car à l’évidence la réelle information n’était pas que son fils avait arrêté de fumer mais bien qu’il venait d’entrer à Polytechnique.
Quand j’ai appris par la suite que cette dame s’appelait Madame Moussu, j’intitulai cette figure ”l’EFFET MOUSSU”. »
Ce qui n’est pas sans évoquer le travail des lichens recouvrant ce morceau de schiste prélevé sur les pentes de la Piquette dans la vallée du Lienz, mis en regard de la photographie prise par Julien Quideau (Droits Réservés). Par ailleurs, est-il vraiment certain que Roland Barthes ait voyagé sur un paquebot pour se rendre aux États-Unis ?
Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.14.

  • L’EFFET MOUSSU (à ROLAND BARTHES)
    Fragment de schiste (38 x 30 cm.) et tirage d’une photographie de Julien Quideau (7 x 9 cm.) DR. 1996
    En souvenir de Roland Barthes que j’ai entendu raconter cette histoire :
    « J’avais pris place un jour sur un paquebot qui m’emmenait vers les États-Unis. Accoudé au bastingage de l’une des coursives, regardant le mouvement de la mer, je m’apprêtais à allumer un petit cigare. Ma voisine, une dame d’un certain âge que je ne connaissais pas auparavant mais à côté de qui j’avais pris place incidemment, observait mes préparatifs un peu à la dérobée avec l’envie évidente d’engager la conversation. Lorsque je tirais les premières bouffées, elle se décida :
    – Mon fils qui vient d’entrer à Polytechnique a arrêté de fumer, me dit-elle.
    Peu importe le tour que prit le bavardage qui s’en suivit, ce qui nous intéresse ici est l’énonciation du double message : l’un secondaire mais recouvrant l’autre, capital. Car à l’évidence la réelle information n’était pas que son fils avait arrêté de fumer mais bien qu’il venait d’entrer à Polytechnique.
    Quand j’ai appris par la suite que cette dame s’appelait Madame Moussu, j’intitulai cette figure ”l’EFFET MOUSSU”. »
    Ce qui n’est pas sans évoquer le travail des lichens recouvrant ce morceau de schiste prélevé sur les pentes de la Piquette dans la vallée du Lienz, mis en regard de la photographie prise par Julien Quideau (Droits Réservés). Par ailleurs, est-il vraiment certain que Roland Barthes ait voyagé sur un paquebot pour se rendre aux États-Unis ?
    Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.14.

DE DUVE ET GODARD
Maintenant, et au-delà de l’intérêt disons ontologique que peut représenter le fait de faire des tableaux, il est une donnée qui va déterminer cette activité et qualifier à la fois l’objet et son auteur, c’est la position qu’il décide d’occuper, de l’amateur au professionnel de la profession, et c’est son désir d’affirmer (ou pas) « Ceci est de l’art » puisque, selon Thierry De Duve, il est nécessaire de le prétendre pour que ça en devienne. Mais là aussi, BC ne cesse pas de différer, d’hésiter, sa position est fluctuante quant au fait d’être interne ou externe à un milieu (celui de l’art) avec toutefois la conscience, ainsi que le dit Godard, que c’est la marge qui tient la page.

UNE COURBE DE NIVEAU
Vitrail, sérigraphie sur verre (134 x 33 cm) 2012
Extrait d’une pièce comprenant trois éléments de même format et tracés selon les courbes de niveau relevées dans la partie supérieur de la vallée de La Glère (carte IGN 1748 ET) entre les côtes 1763–1765 et 417–418.
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES », p.28–33.

  • UNE COURBE DE NIVEAU
    Vitrail, sérigraphie sur verre (134 x 33 cm) 2012
    Extrait d’une pièce comprenant trois éléments de même format et tracés selon les courbes de niveau relevées dans la partie supérieur de la vallée de La Glère (carte IGN 1748 ET) entre les côtes 1763–1765 et 417–418.
    Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES », p.28–33.

KANDINSKY ET DELEUZE
Voici énoncés deux des principaux axiomes (pourquoi peindre et pour qui peindre ?) qui agitent la pensée du peintre – gardons ce mot commode même s’il est ancien – mais auxquels il convient d’ajouter la praxis qui ne cesse pas d’être dans tous ses états un vivifiant bonheur ! Et dire enfin que tout cela ne saurait avoir lieu sans cette nécessité intérieure dont Kandinsky, suivi par Deleuze, assurent qu’elle est essentielle à tout acte de création.

L’ISART
Massacre d’isard, granit, tag, bois laqué, cloche en verre (ø 50 x 40 cm.) 2012
Un fragment de rocher en granit sur lequel a été tagué l’identité visuelle du Parc National des Pyrénées et qui aurait pu causer la mort de l’animal dont est présenté le massacre. Une platine en bois supporte l’ensemble protégé par une cloche en verre.
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES », p.61–69.

  • L’ISART
    Massacre d’isard, granit, tag, bois laqué, cloche en verre (ø 50 x 40 cm.) 2012
    Un fragment de rocher en granit sur lequel a été tagué l’identité visuelle du Parc National des Pyrénées et qui aurait pu causer la mort de l’animal dont est présenté le massacre. Une platine en bois supporte l’ensemble protégé par une cloche en verre.
    Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES », p.61–69.

TRAVAIL D’ARTISTE
Avant d’entrer dans le détail, il serait nécessaire de préciser que BC a une production dont on verra qu’elle est discontinue parce que souvent traversée d’implications connexes, c’est ce que montre son parcours. Un parcours qui s’est toujours développé dans le champ de l’art : « j’ai répondu à des travaux de commande dans le secteur du graphisme d’édition, été professeur dans une école supérieure d’art puis nommé inspecteur des enseignements artistiques au ministère de la Culture, puis expert auprès de l’enseignement supérieur pour ce qui relève des arts plastiques. Ainsi mon implication dans le registre de la création a été constante sans pour autant que mon ”travail d’artiste” soit une exclusive.  J’ai ainsi et le plus souvent œuvré en marge (pour ne pas dire dans la marge), la visibilité que j’ai donnée à mon travail peut être qualifiée de modeste, hors la pression des réussites et des intimidations de la culture. Il s’agit d’un parcours que l’on pourrait dire tracé en pointillés et qui se trouve ici rassemblé ».

FAGOT D’ITINÉRAIRES
Tiges métalliques peintes, étiquettes, portion d’écorché en pâte à papier (58 x 50 cm.) 2011
Sept tiges métalliques épousent les courbes du tracé des voies reliant Bordeaux à Barèges. Trois couleurs identifient les différents modes de locomotion (train en jaune, autobus en bleu, voiture en rouge) selon les trajets que j’ai effectués durant mon enfance (Bordeaux–Marmande, Marmande–Cazaubon, Cazaubon–Barèges). Des étiquettes portant leur nom sont ficelées à l’aplomb des communes traversées. Le tout est assemblé de manière arbitraire et surmonté des restes d’un ”écorché anatomique en papier mâché du docteur Auzoux” (l’appareil digestif) où le réseau des veines et des artères ressemble étrangement aux voies de circulation figurées sur nos cartes routières.
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite », p.38 et 39.

  • FAGOT D’ITINÉRAIRES
    Tiges métalliques peintes, étiquettes, portion d’écorché en pâte à papier (58 x 50 cm.) 2011
    Sept tiges métalliques épousent les courbes du tracé des voies reliant Bordeaux à Barèges. Trois couleurs identifient les différents modes de locomotion (train en jaune, autobus en bleu, voiture en rouge) selon les trajets que j’ai effectués durant mon enfance (Bordeaux–Marmande, Marmande–Cazaubon, Cazaubon–Barèges). Des étiquettes portant leur nom sont ficelées à l’aplomb des communes traversées. Le tout est assemblé de manière arbitraire et surmonté des restes d’un ”écorché anatomique en papier mâché du docteur Auzoux” (l’appareil digestif) où le réseau des veines et des artères ressemble étrangement aux voies de circulation figurées sur nos cartes routières.
    Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite », p.38 et 39.

DEUX PÉRIODES
On distinguera deux périodes, l’une appartenant à l’histoire (avec un petit h), de 1978 à 1998, l’autre concerne ce qui est encore d’actualité : 2000/2020.
La première période comporte deux mouvements assez différents au niveau formel, il s’agit pour l’un (1978 / 1984) de peinture dans une stylistique pouvant être rapprochée de ce qui s’est appelé la figuration narrative, quant à celle qui l’a suivie (1985 / 1996), ce sont des pièces hybrides dont le principe actif repose sur ce que l’on pourrait appeler l’image des mots.
Ces deux séries d’œuvres ont donné lieu à des monstrations dont les intitulés respectifs ont été pour le premier : 25 QUARANTE FIGURE AUX COULEURS FINES À L’HUILE POUR LE TABLEAU

25 Peint

et pour le second : FRAGMENTS ET PARTS

36 Pieces

RAMOND DE CARBONNIÈRES
Pour ce qui concerne la période dite d’actualité (2000/2020) ce qui pouvait jusque-là avoir été pensé avec dans l’esprit une certaine dimension critique s’est trouvé débarrassé de cette insistance pour en revenir à quelque chose de moins instrumentalisé, de plus intime : un souvenir d’enfance perdu dans un territoire de haute montagne associé à un ouvrage rare écrit par Ramond de Carbonnières en 1787.

LES TROIS OUVRAGES ET UN DES CARNETS DE RAMOND
Les ouvrages que je possède ont été édités par Belin, imprimeur/libraire rue Jacques, N°22 à Paris. Ils ont été reliés en trois volumes : 1/ OBSERVATIONS FAITES DANS LES PYRÉNÉES POUR SERVIR DE SUITE À DES OBSERVATIONS SUR LES ALPES, 2/ OBSERVATIONS FAITES DANS LES PYRÉNÉES POUR SERVIR DE SUITE À DES OBSERVATIONS SUR LES ALPES (seconde partie), 3/ VOYAGES AU MONT-PERDU ET DANS LA PARTIE ADJACENTE DES HAUTES-PYRÉNÉES. Les deux premiers volumes ont été imprimés en 1789 et le troisième en 1801. Ils sont au format de 204 x 133 mm.
Les ”carnets” sont au nombre de deux, de formats légèrement différents : 162 x 105 et 150 x 105 mm. Ils sont en papier Vergé cousu et collé avec une couverture en parchemin, un rabat et un cordon de fermeture. Ces carnets calligraphiés et parfois illustrés par Ramond lui-même sont conservés au Musée de Lourdes (Fonds Ramond).
J’ai eu accès au Fonds Ramond afin de nourrir ma recherche et durant quelques jours ce furent là des heures très émouvantes où j’ai pu tenir dans mes mains ces documents d’une extrême subtilité. Du scientifique au poétique : autant pour ce qui concerne les carnets que les ouvrages, il me faut dire qu’ils sont pour moi bien au-delà des objets scientifiques, ils sont des inspirateurs.

  • LES TROIS OUVRAGES ET UN DES CARNETS DE RAMOND
    Les ouvrages que je possède ont été édités par Belin, imprimeur/libraire rue Jacques, N°22 à Paris. Ils ont été reliés en trois volumes : 1/ OBSERVATIONS FAITES DANS LES PYRÉNÉES POUR SERVIR DE SUITE À DES OBSERVATIONS SUR LES ALPES, 2/ OBSERVATIONS FAITES DANS LES PYRÉNÉES POUR SERVIR DE SUITE À DES OBSERVATIONS SUR LES ALPES (seconde partie), 3/ VOYAGES AU MONT-PERDU ET DANS LA PARTIE ADJACENTE DES HAUTES-PYRÉNÉES. Les deux premiers volumes ont été imprimés en 1789 et le troisième en 1801. Ils sont au format de 204 x 133 mm.
    Les ”carnets” sont au nombre de deux, de formats légèrement différents : 162 x 105 et 150 x 105 mm. Ils sont en papier Vergé cousu et collé avec une couverture en parchemin, un rabat et un cordon de fermeture. Ces carnets calligraphiés et parfois illustrés par Ramond lui-même sont conservés au Musée de Lourdes (Fonds Ramond).
    J’ai eu accès au Fonds Ramond afin de nourrir ma recherche et durant quelques jours ce furent là des heures très émouvantes où j’ai pu tenir dans mes mains ces documents d’une extrême subtilité. Du scientifique au poétique : autant pour ce qui concerne les carnets que les ouvrages, il me faut dire qu’ils sont pour moi bien au-delà des objets scientifiques, ils sont des inspirateurs.

LA RECHERCHE
Il s’agit d’un travail de recherche à tous les sens du terme puisque partant d’un signe que j’avais entrevu, enfant, de manière improbable (une empreinte pointée par mon père sur un fragment de granit –patte d’ours / sabot de berger– un jour où il m’avait conduit sur un sentier de montagne menant au passage dit Le Pas de l’Ours), il m’a fallu entreprendre de longues recherches sur le terrain (vallée d’Aygues-Cluses dans les Hautes-Pyrénées) pour tenter de retrouver cette empreinte… ce à quoi je ne suis pas parvenu. Mais sur ce sentier m’est apparu (serendipity) un certain rocher que j’avais également entrevu dans l’enfance et dont je possédais le dessin tracé deux cent ans plus tôt par Ramond de Carbonnières. C’est à partir de cette découverte que j’ai développé une série d’observations relatives à la fois au paysage, à la résurgence des souvenirs et aux manières d’en rendre possiblement compte.

DÉVELOPPÉ DE LA VALLÉE D’ETS COUBOUS AVEC LA STRUCTURE DU ROCHER DE RAMOND (dit RAMOND ROC)
Montage photographique linéaire de ce qui en réalité constitue les 360° à l’entour du Rocher dans la vallée d’Ets Coubous (42° 53’ 05.18 ” N / 0° 06’ 36.00” E). RAMOND ROC dont est montrée la structure se trouve au centre.
Pièce décrite et contextualisée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE suivi de RAMOND ROC petite suite », p.41–74. 2009.

  • DÉVELOPPÉ DE LA VALLÉE D’ETS COUBOUS AVEC LA STRUCTURE DU ROCHER DE RAMOND (dit RAMOND ROC)
    Montage photographique linéaire de ce qui en réalité constitue les 360° à l’entour du Rocher dans la vallée d’Ets Coubous (42° 53’ 05.18 ” N / 0° 06’ 36.00” E). RAMOND ROC dont est montrée la structure se trouve au centre.
    Pièce décrite et contextualisée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE suivi de RAMOND ROC petite suite », p.41–74. 2009.

SANS LE CONCOURS
Cette recherche a également pris des formes moins biophysiques : elle s’est intéressée aux archives du domaine privé comme public, elle a imaginé les résolutions plastiques adaptées à la diversité des occurrences rencontrées (aussi bien sur le site que dans l’atelier et en utilisant des médiums et des stylistiques largement diversifiées), elle a donné lieu à la production d’un récit rendant compte des phases du travail au fur et à mesure de son avancée, ce qui a généré une production éditoriale – et ce rapport à l’écriture a été une donnée très importante qui est allée s’accentuant puisque les réalisations de 2000 à 2020 sont consignées dans 8 ouvrages (ÉDITIONS SANS LE CONCOURS).

Les 8 ouvrages
Les « ÉDITIONS SANS LE CONCOURS » ont été le support de production de cette suite d’ouvrages qui ont balisé la recherche. UN SOUVENIR D’ENFANCE suivi de RAMOND ROC ; NOTICES ; LES QUATRE FIGURES AU BAS DE LA PLANCHE ; NOTICES petite suite ; À LA RECHERCHE DE LA Fig.3, 1– quelques itinéraires ; À LA RECHERCHE DE LA Fig.3, 2– la parition ; LA Fig.1 ET QUELQUES PIÈCES CONNEXES; COMMENT J'AI TROUVÉ CERTAINS DE MES ROCHERS.
Ces 8 ouvrages sont au format de 24,5 x 19,5 cm. Il s’agit de micro et auto-éditions dont les tirages se font à la demande.

  • Les 8 ouvrages
    Les « ÉDITIONS SANS LE CONCOURS » ont été le support de production de cette suite d’ouvrages qui ont balisé la recherche. UN SOUVENIR D’ENFANCE suivi de RAMOND ROC ; NOTICES ; LES QUATRE FIGURES AU BAS DE LA PLANCHE ; NOTICES petite suite ; À LA RECHERCHE DE LA Fig.3, 1– quelques itinéraires ; À LA RECHERCHE DE LA Fig.3, 2– la parition ; LA Fig.1 ET QUELQUES PIÈCES CONNEXES; COMMENT J'AI TROUVÉ CERTAINS DE MES ROCHERS.
    Ces 8 ouvrages sont au format de 24,5 x 19,5 cm. Il s’agit de micro et auto-éditions dont les tirages se font à la demande.

LA MONTAGNE
Je crois enfin assez important de préciser, bien que très ancrée et essentielle à mon entreprise, que la montagne n’en est à vrai dire pas le sujet (même si je l’aime infiniment) ; je ne saurais être qualifié comme on dirait un peintre de la marine, de nus, de paysages, abstrait, etc. La montagne n’est ici qu’une occurrence, le décor d’un souvenir qui s’est révélé et qui s’est imposé à moi dans ce cadre particulier ; les éléments que j’en extrais ont pour vocation essentielle de faire remonter les souvenirs qui s’y trouvaient enfouis plus que de valoriser ce qui pourrait avoir trait à la géologie ou à l’économie du paysage.

UNE PAROI DANS LE PRINTEMPS
Peinture à l’huile sur toile (210 x 140 cm) 2013
Ce pan de montagne est situé à l’est du lac Det Mail dans le massif du Néouvielle. Je l’ai enregistré alors que la neige n’avait pas encore fini de fondre.
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite », p.70–74.

  • UNE PAROI DANS LE PRINTEMPS
    Peinture à l’huile sur toile (210 x 140 cm) 2013
    Ce pan de montagne est situé à l’est du lac Det Mail dans le massif du Néouvielle. Je l’ai enregistré alors que la neige n’avait pas encore fini de fondre.
    Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite », p.70–74.