Introduction
Ces ouvrages ont été édités par Belin, imprimeur/libraire rue Jacques, N°22 à Paris. Mon père me les a transmis sous la forme de trois volumes reliés : 1/ OBSERVATIONS FAITES DANS LES PYRÉNÉES POUR SERVIR DE SUITE À DES OBSERVATIONS SUR LES ALPES, 2/ OBSERVATIONS FAITES DANS LES PYRÉNÉES POUR SERVIR DE SUITE À DES OBSERVATIONS SUR LES ALPES (seconde partie), 3/ VOYAGES AU MONT-PERDU ET DANS LA PARTIE ADJACENTE DES HAUTES-PYRÉNÉES. Les deux premiers volumes ont été édités en 1789 et le troisième en 1801. Ils sont au format de 204 x 133 mm.
La gravure (Planche 1re) figure à la page 393 des VOYAGES AU MONT-PERDU, elle mesure 28,9 x 16,7 cm et a été vraisemblablement gravée par Baltar. Les dessins originaux de Ramond qui ont servi au graveur sont conservés au musée de Lourdes.
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Ces ouvrages ont été édités par Belin, imprimeur/libraire rue Jacques, N°22 à Paris. Mon père me les a transmis sous la forme de trois volumes reliés : 1/ OBSERVATIONS FAITES DANS LES PYRÉNÉES POUR SERVIR DE SUITE À DES OBSERVATIONS SUR LES ALPES, 2/ OBSERVATIONS FAITES DANS LES PYRÉNÉES POUR SERVIR DE SUITE À DES OBSERVATIONS SUR LES ALPES (seconde partie), 3/ VOYAGES AU MONT-PERDU ET DANS LA PARTIE ADJACENTE DES HAUTES-PYRÉNÉES. Les deux premiers volumes ont été édités en 1789 et le troisième en 1801. Ils sont au format de 204 x 133 mm.
La gravure (Planche 1re) figure à la page 393 des VOYAGES AU MONT-PERDU, elle mesure 28,9 x 16,7 cm et a été vraisemblablement gravée par Baltar. Les dessins originaux de Ramond qui ont servi au graveur sont conservés au musée de Lourdes.
Les pièces produites durant la période 2000 / 2020 sont à considérer comme les éléments d’une recherche qui a consisté à retrouver sur le terrain les rochers dessinés par Ramond de Carbonnières et figurant sur la planche gravée qu’il a insérée dans son ouvrage « VOYAGES AU MONT-PERDU » (1801), et plus particulièrement les trois rochers (Fig.1, Fig.2, Fig.3) disposés en partie haute de la planche (Planche 1ère).
L’origine de ce travail se fonde sur un souvenir d’enfance et sur la découverte fortuite en 1999 d’un des rochers (Fig.2) gravés sur cette planche.
Il convenait dès lors de retrouver les autres rochers distribués de manière imprécise dans le massif du Néouvielle (Hautes-Pyrénées) et les vallées adjacentes entre 1 700 et 2 400 mètres d’altitude.
La photographie représente le Rocher tel que l’a vu Ramond. Il l’a dessiné à partir du sentier qui relie le lieu-dit La Gaubie (non loin de Barèges, en dessous du col du Tourmalet) au pont du Poutou, lequel est au confluent des torrents qui déboulent de la vallée d’Eygues-Cluses et du lac d’Ets Coubous. 42° 53’ 05.18 ” N / 0° 06’ 36.00” E. Alt 1735 m.
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La photographie représente le Rocher tel que l’a vu Ramond. Il l’a dessiné à partir du sentier qui relie le lieu-dit La Gaubie (non loin de Barèges, en dessous du col du Tourmalet) au pont du Poutou, lequel est au confluent des torrents qui déboulent de la vallée d’Eygues-Cluses et du lac d’Ets Coubous. 42° 53’ 05.18 ” N / 0° 06’ 36.00” E. Alt 1735 m.
La découverte de ces rochers a engendré des œuvres auxquelles elles réfèrent spécifiquement, mais la recherche sur le terrain (errements et sérendipités) a donné lieu à bien d’autres réalisations dont l’ensemble est de fait assez hétérogène (différents constituants qui forment un tout) à l’image du granit composé de mica, de feldspath et de quartz. Les pièces se sont succédées sans plan établi, au fil des occurrences et avec la plus grande liberté formelle.
Arrivé à ce point d’équilibre que Dante qualifie de medio camino, j’avais besoin de m’éloigner quelques temps des discours sur l’art et du théâtre des artfairismes (le néologisme appartient à Hans Haacke), c’est dans ces espaces d’altitude que je trouvais la solitude requise pour entreprendre cette recherche dont la réelle finalité (prétexte) était de faire surgir de ma mémoire les paysages parcourus dans mon enfance.
Montage de courbes de niveau, bois et carton (52 x 40 cm) 2017
281 tracés figurent le paysage dans lequel j’ai prospecté afin de retrouver le rocher dont Ramond avait précisé qu’il se trouvait dans le bassin de la Glère «…entre le troisième et de quatrième des douze lacs que l’on rencontre en montant de Lienz au sommet de ce pic [le Néouvielle] ». Cette pièce a fait l’objet d’une réplique fondue en bronze patiné à l’oxyde de cuivre intitulée ”LES DEUX PAYSAGES FONDUS” >
Pièce décrite et contextualisée dans « À LA RECHERCHE DE LA Fig.3 », p.69.
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Montage de courbes de niveau, bois et carton (52 x 40 cm) 2017
281 tracés figurent le paysage dans lequel j’ai prospecté afin de retrouver le rocher dont Ramond avait précisé qu’il se trouvait dans le bassin de la Glère «…entre le troisième et de quatrième des douze lacs que l’on rencontre en montant de Lienz au sommet de ce pic [le Néouvielle] ». Cette pièce a fait l’objet d’une réplique fondue en bronze patiné à l’oxyde de cuivre intitulée ”LES DEUX PAYSAGES FONDUS” >
Pièce décrite et contextualisée dans « À LA RECHERCHE DE LA Fig.3 », p.69.
Ce qui m’a intéressé dans le fait de créer selon le désir du moment et l’impact de la chose rencontrée est la manière dont je pouvais passer d’une proposition à l’autre comme on franchit un col pour surprendre le pittoresque insoupçonné de la vallée suivante. En conséquence, distinguer aujourd’hui telle ou telle pour la considérer isolément ne donnerait qu’une suite de ”faits divers” alors qu’il conviendrait pour une bonne lecture (rêve d’idéal) d’enchaîner les ensembles selon l’ordonnancement du récit qui les confond et le rythme mentionné dans les ouvrages : Un Souvenir d’Enfance, Notices, Les Quatre Figures au Bas de la Planche, Notices (petite suite), À la Recherche de la Fig.3 (I quelques itinéraires, II la parition), La Fig.1 et Quelques Pièces Connexes, Comment j’ai Trouvé Certains de mes Rochers.
Intitulons cette consultation chronologique qui correspondra à la lecture des huit ouvrages : Chronologique.
Cependant, ici, les œuvres sont accessibles selon une classification par médiums : PEINTURE, SCULPTURE, VIDEO, DESSIN, ESTAMPE, PHOTOGRAPHIE.