Sculpture
Les sculptures peuvent être en terre, en ardoise, en marbre, en granit, en gneiss, en béton, en bois, en fer, en résine, en plâtre, en verre, en papier, en pâte à papier, en carton, dorées à la feuille d’or, en carborundum, en Plastiline, en EPS, en Siporex, en bronze, en zinc, en étain, en aluminium, en laiton…
Certaines sculptures ont la dimension requise, d’autres demeurent à l’état de maquettes. Certaines autres ne sont que des projets esquissés. Il s’agit parfois d’une œuvre unique mais parfois d’un exemplaire significatif d’un ensemble de variations de mêmes natures. Certaines sont en relation directe avec les rochers que Ramond de Carbonnières a représentés sur la planche gravée qu’il a insérée dans ses « VOYAGES AU MONT–PERDU » (Planche 1re), mais il peut aussi s’agir d’œuvres connexes qui ont été réalisées en fonction d’éléments du paysage parcouru au cours de ma recherche sur le terrain.
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VUE DU PIC DU MIDI (2872 – 0,10 mètres)
Verre gravé, ardoise, granit et néon (68 x 18 x 7 cm.) 2008
Un socle en ardoise brute est traversé par une glace sur laquelle est gravé le profil de la crête dont émerge le pic du Midi de Bigorre (dans les Hautes-Pyrénées) tel que je le vois depuis mon atelier dans le Gers. La tranche de ce profil est lumineuse, comme éclairée de l’intérieur grâce à un néon dissimulé dans le piédestal. Le sommet du pic a été prélevé lors d’une escalade (d’où le titre « – 0,10 mètres ») et positionné précisément à l’aplomb de son profil gravé.
Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.12 -
ITINÉRAIRE TOURNÉ
Bronze tourné (32 x ø14 cm.) 2006
Cette pièce a été tournée dans un bloc de bronze, elle constitue un empilage de disques dont le diamètre correspond à l’encombrement typographique des villes traversées lorsque, parti d’Estang (dans le Gers) je rejoignais Barèges (dans les Hautes-Pyrénées). Un cartel précise le nom des villes traversées.
Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.13 et dans « CERTAINS ROCHERS », p.58–59. -
LOURDE Pierre Dugave
Galet de granit (40 x 32 x 28 cm. / 70 kg.) 2007
Galet de granit extrait du gave qui coule dans la gorge de Pierrefitte (42° 56’ 31.00” N / 0° 03’ 08.88” O), non loin de la ville de Lourdes.
Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.13. -
3780
Bloc de gneiss gravé (58 X 25 X 25 cm.) et tirage photographique (38 x 28 cm.) 1998
Bloc de gneiss extrait d’une des raillères granitiques de la Piquette (dans la vallée du Lienz). Le jour où j’avais projeté de m’emparer de ce bloc significatif, un troupeau avait envahi le pré situé à sa base et une vache qui le gardait comme un sphinx portait à l’oreille un numéro d’identification : 3780. J’ai photographié la scène et fait graver le chiffre sur la face polie du bloc de gneiss.
Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.13 et dans « QUELQUES ROCHERS », p.56–63. -
L’EFFET MOUSSU
Fragment de schiste (38 x 30 cm.) et tirage d’une photographie de Julien Quideau (7 x 9 cm.) 1996
En souvenir de Roland Barthes que j’ai entendu raconter cette histoire :
« J’avais pris place un jour sur un paquebot qui m’emmenait vers les États-Unis. Accoudé au bastingage de l’une des coursives, regardant le mouvement de la mer, je m’apprêtais à allumer un petit cigare. Ma voisine, une dame d’un certain âge que je ne connaissais pas auparavant mais à côté de qui j’avais pris place incidemment, observait mes préparatifs un peu à la dérobée avec l’envie évidente d’engager la conversation. Lorsque je tirais les premières bouffées, elle se décida :
– Mon fils qui vient d’entrer à Polytechnique a arrêté de fumer, me dit-elle.
Peu importe le tour que prit le bavardage qui s’en suivit, ce qui nous intéresse ici est l’énonciation du double message : l’un secondaire mais recouvrant l’autre, capital. Car à l’évidence la réelle information n’était pas que son fils avait arrêté de fumer mais bien qu’il venait d’entrer à Polytechnique.
Quand j’ai appris par la suite que cette dame s’appelait Madame MOUSSU, j’intitulai cette figure ”l’EFFET MOUSSU”. »
Ce qui n’est pas sans évoquer le travail des lichens recouvrant ce morceau de schiste prélevé sur les pentes de la Piquette dans la vallée du Lienz, mis en regard de la photographie prise par Julien Quideau (Droits Réservés). Par ailleurs, est-il vraiment certain que Roland Barthes ait voyagé sur un paquebot pour se rendre aux États-Unis ?
Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.14. -
ISIS
4 galets de granit surmontés d’une tresse de branchages noués (88 cm) et une estampe (Digigraphie 56 x 32 cm.) 2009
Sorte d’ex-voto dédié à ma chienne ISIS avec qui j’ai parcouru l’essentiel de la vallée d’Aygues-Cluses et du bassin de La Glère. Les branchages et les galets ont été ramassés au pied de la montée du Pas de l’Ours, à l’endroit de la traversée du torrent qui descend des lacs de Madaméte. L’estampe est composée de huit vignettes dessinées par Hergé pour Tintin au Tibet (p.17/18) dont ont été absentés les phylactères et les personnages.
Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.16. -
UN ROCHER
Fragment de granit doré à la feuille (13 x 9 x 8 cm.) 2008
Fragment de granit prélevé dans la vallée d’Aygues-Cluses sur le sentier du Pas de l’Ours, puis doré à la feuille d’or 24 carats.
Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.26. -
ROCHER/MONTGOLFIÈRE
Papier à cigarettes, fils, cailloux et ampoule/flamme (28 x 20 x 20 cm.) 2008
Cette pièce fait partie d’un ensemble de réalisations produites à l’aide de papier à cigarette parfois formées à la manière d’un cocon sur des cailloux de granit et reprenant leurs formes originales.
Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.26. -
CÂBLES
Câbles oxydés (60 x 60 x 60 cm.) 2009
Composition réalisée à partir de débris de câbles ramassés au Lurtet (au fond de la vallée du Lienz), plusieurs dressages sont possibles.
Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.27. -
GRANIT SUSPENDU
Fragment de granit, plâtre, ficelle et structure métallique (26 x 21 x 20 cm.) 2008
Fragment prélevé dans la vallée du Lienz et suspendu au centre d’un portique soudé sur une platine en plâtre.
Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.27. -
RAMOND ROC 1
Terre (30 x 20 x 12 cm.) 2009
Première esquisse en terre du Rocher situé dans la vallée d’Ets Coubous et apparaissant dans l’ouvrage de Ramond de Carbonnières intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU » (Planche 1ère, Fig.2). Modelé sur place.Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.31.
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ÉPURE
Fers soudés et miroir (45 x 45 x 23 cm.) 2009
Tiges de métal de ø 4mm. coudées et soudées selon les côtes relevées sur le Rocher situé dans la vallée d’Ets Coubous et apparaissant dans l’ouvrage de Ramond de Carbonnières intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU » (Planche 1ère, Fig.2).
Pièce citée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.32. -
RAMOND ROC
Structure en tubes métalliques de ø 21 mm. (4,20 x 3,90 x 4,20 mètres) 2009
Structure métallique édifiée dans la vallée Dets Coubous à même le Rocher apparaissant dans l’ouvrage de Ramond de Carbonnières intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU » (Planche 1re, Fig.2). Cette structure a été réalisée entre le 4 et le 11 septembre 2009 à l’aide de tubes coudés et soudés avec l’assistance technique de Jean-Luc Bersoult. Elle est ensuite demeurée sur le site, déposée à quelques mètres du Rocher, jusqu’en octobre 2015 où elle a été démontée puis remontée dans un espace privé. Il a été rendu compte de ce travail dans une vidéo (RAMOND ROC).
Pièce décrite et contextualisée dans « UN SOUVENIR D’ENFANCE », p.41–55. -
NE PAS SE PENCHER AU-DEHORS
Jouets manufacturés (locomotive, rails et passage à niveau JEP), ficelle, carte postale, plaque signalétique SNCF et capot en plexiglas (50 x 32 x 19 cm.) 2011
En mémoire des premiers trajets effectués pour rejoindre les Pyrénées : une locomotive avec tender 120 JEP S 57, 2 rails O et un passage à niveau ficelés, plus une carte postale originale de la gare de Marmande et une plaque signalétique dérobée à la SNCF sur laquelle est inscrit : « NE PAS SE PENCHER AU-DEHORS ». Cet assemblage est généralement surmonté d’une estampe intitulée ”CARTOGRAPHIE”
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES », p.8–13. -
L’ÎLE I
Esquisse en glaise et microgrillage sur miroir (30 x 20 x 12 cm.) 2011
Le rocher qui a servi de référent à ce travail est situé à l’ouest du lac Det Mail dans le bassin de La Glère. C’est une proposition qui sera reprise huit ans plus tard : « L’ÎLE II ».
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES », p.15–21. -
LA BRÈCHE DE CHAUZINC
Feuille de zinc chantourné (100 x 30 cm.) 2011
Cette pièce tient autant du dessin que de la sculpture, elle a été suscitée par une homophonie : de CHAUSENQUE à CHAUZINC. La Brèche de Chausenque est une entaille qui tranche la crête d’Espade et permet aux ascensionnistes de passer de la vallée de la Glère à la vallée d’Ets Coubous (et inversement). Vincent de Chausenque est un explorateur naturaliste, un des premiers grimpeurs ayant tenté en 1847 la première ascension du Néouvielle en passant par la brèche qui a ensuite porté son nom. Un couvreur m’ayant abandonné les restes d’un travail de zinguerie opéré sur mon toit, l’état d’oxydation de ce zinc m’a rappelé les tonalités sourdes du granit de cette brèche que j’ai découpé à la cisaille.
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES », p.22–26. -
COURBES DE NIVEAU
Feuille de plomb (58 x 40 cm) 2013
Tracés estampés dans une feuille de plomb d’après les courbes de niveau correspondant au relief d’une portion de territoire situé entre le lac de la Glère et Estelat Supérieur (carte IGN 1748 ET).
Pièce citée dans « NOTICES », p.32. -
42° 53’ 00.43” N / 0° 05’ 03.82” E
Grillage triple torsion oxydé, cornières métalliques, led bleu (70 x 70 x 70 cm.) 2012
Ce rocher a été choisi parmi les éboulis de granit de la Piquette dans la vallée du Lienz. Il a été moulé à l’aide de couches de grillage puis suspendu entre les arrêtes d’un cube. Il a été enterré à l’emplacement de ce rocher une plaque métallique sur laquelle est gravé :
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES », p.47–52. -
STILIFE
Assemblage de résidus métalliques (54 x 54 x 60 cm.) 2012
Ces résidus métalliques ont été recueillis dans la vallée du Lienz et peuvent faire l’objet d’assemblages divers.
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES », p.50. -
FRAGMENT DE RAMOND ROC
Fragment de granit, palette en inox, platine en carrelage blanc, (77 x 77 x 70 cm.) 2012 Le fragment de granit provient des restes de fracturation du rocher dit ”Ramond Roc” dans la vallée d’Ets Coubous (ce Rocher a été décrit dans l’ouvrage de Ramond de Carbonnières intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU » (Planche 1re, Fig.2). Le fragment repose sur une platine carrelée à joints noirs (en référence à Jean-Pierre Raynaud) qui est supportée par une palette en inox.
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES », p.54–59. -
ISART
Massacre d’isard, granit, tag, bois laqué, cloche en verre (ø 50 x 40 cm.) 2012
Un fragment de rocher en granit sur lequel a été tagué l’identité visuelle du Parc National des Pyrénées est précédé par un massacre d’isard. Une platine en bois supporte l’ensemble protégé par une cloche en verre.
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES », p.61–69. -
4 VOLUMES POUR LA Fig.4
Marbre (44 x 28 x 8 cm.) 2016
C’est en référence à la Fig.4 gravée sur la planche (Planche 1ère) insérée par Ramond de Carbonnières dans son ouvrage intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU » que ces quatre volumes ont été sculptés selon le principe de monter un volume à partir du dessin connu d’une seule de ses faces. La composition repose sur un plateau prélevé dans le même marbre où a été gravé « Fig.4 ». Un tirage (fac-similé) de la gravure originelle accompagne l’ensemble
Pièce décrite et contextualisée dans « LES QUATRE FIGURES AU BAS DE LA PLANCHE », p.6/7. -
LA Fig.4
Carborundum et plateau en mosaïque, moteur, capot en plexiglas (35 x 35 x 27 cm.) 2016
Premier essai de reconstitution de la Fig.4 (gravée sur la Planche 1re de l’ouvrage de Ramond de Carbonnières intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU » selon les côtes relevées sur le rocher lui-même à Tramezaigues (Trames-Aigues). L’assemblage en carborundum est placé sur un plateau en mosaïque noire (joints blancs). Un moteur dissimulé dans le socle fait tourner la sculpture.
Pièce décrite et contextualisée dans « LES QUATRE FIGURES AU BAS DE LA PLANCHE », p.16. -
LE ROCHER DE TRAMEZAIGUES
Marbre noir de Mazy poli (40 x 33 x 26 cm.) 2016
Dans un cube de marbre de Mazy (Noir de Belgique 40 x 40 x 40 cm) il a été extrait une forme dont les côtes sont proportionnelles à celles relevées sur le rocher retrouvé à Tramezaigues (Trames–Aigues). Ce rocher a été décrit et dessiné par Ramond de Carbonnières (Planche 1re, Fig.4) et figure dans son ouvrage intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU ». La partie émergeante du rocher est polie et se distingue de ce qui demeure enterré dans le sol, laissé brut et signifié par un treillis soudé. -
LES 15 VOLUMES
Maquette en carton des 15 volumes avec 11 personnages (65 x 50 cm.) 2016
Les 15 rochers (Fig.4, Fig.5, Fig.6, Fig.7) dessinés par Ramond de Carbonnières et gravés sur la Planche 1ère de son ouvrage intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU » ont été exprimés en volume dont on trouve ici une première proposition d’assemblage avec des personnages en situation.
Pièce décrite et contextualisée dans « LES QUATRE FIGURES AU BAS DE LA PLANCHE », p.25. -
LES 15 MARBRES
15 pièces en marbre de Carrare (qualité statuaire) 2016
Ces 15 pièces représentent les 15 rochers dessinés par Ramond de Carbonnières et figurant dans le bas de la Planche (Planche 1re) insérée dans son ouvrage intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU ».Chaque pièce est accompagnée d’une estampe (tirage en Digigraphie) comportant un origami en or.
Pièces décrites et contextualisées dans « LES QUATRE FIGURES AU BAS DE LA PLANCHE », p.38–67. -
DISPOSITIF ANAGLYPHE
Photographies, miroirs, bois, carton et source lumineuse (81 x 41 x 25 cm.) 2016
Le sujet photographié est le Rocher (Fig.2) qui figure sur la gravure (Planche 1re) insérée par Ramond de Carbonnières dans son ouvrage intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU ». Deux photographies en noir et blanc ont recueilli le point de vue respectif de l’œil gauche et de l’œil droit. Ces photographies (tirages numériques exécutés sur acétate et rétroéclairés) sont disposées de manière à être reflétés sur deux miroirs orientés à 90°. En s’approchant (jusqu’à coller son front à l’aplomb de l’angle des miroirs) l’effet anaglyphique permet de voir le Rocher en relief.Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite », p.3–9.
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CALCULI
Granit gravé, coupelle en verre (ø 22) et cailloux du gave (32 x 14 x 22 cm.) 2016
La coupelle en verre contient des ”cailloux du gave” qui sont les bonbons imitant le granit, fabriqués (Ets Pyrénées Bonbons) et vendus à Lourdes dans des pochettes en cellophane et qui sont déposés-là à la manière dont procédait Gonzales–Torres avec ses ”Candy Pièces”. Le terme « CALCULI » est gravé en Didot sur le socle de granit.
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite », p.11–13. -
LE ROCHER Fig.1 dit de Rabas
Marbre de Carrare (qualité statuaire 34 x 44 x 28 cm.), peinture à l’huile sur toile (100 x 81 cm.) et planche-contact photographique (24 x 30 cm.) 2016
Transcription en marbre du Rocher (Fig.1) qui se trouve sur la planche gravée (Planche 1re) insérée par Ramond de Carbonnières dans son ouvrage intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU ». Rabas est le secteur au-dessus du lac d’Aumar où se situe le Rocher. En réalité il s’agit d’une portion de banc de granit dont on voit qu’un fragment s’est détaché et ce monolithe donnera lieu à la réalisation d’une réplique et à une suite de 10 variations. Un ciel magritéen peint à l’huile sur un 40 Figure sert de fond. Une planche-contact relate l’environnement dans lequel se situe le Rocher. Sur le piédestal est porté le nom de « JEAN-FLORIMOND BOUDON DE SAINT-AMANS », contemporain de Ramond, historien, littérateur et naturaliste, dont le nom m’inspire beaucoup mais qui est sans lien direct avec le sujet représentéPièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite », p.15–21.
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RAMOND DESSINANT
Bronze patiné à l’oxyde de cuivre et assise en granit (38 x 32 x 26 cm.) 2016
Ce bronze est dédié à la mémoire de Lionel Labeyrie qui m’a assisté dans le modelage du personnage. La pose de Ramond est inspirée d’un dessin de Charles Le Brun. Le fragment de granit provient du Chemin de Saint-Justin à Barèges. La pièce en bronze a été réalisée par la Fonderie des Cyclopes et elle est sous-titrée :
BERNARD CAZAUX HANC STATUAM A LOUIS LE BRUN DESCRIPTAM CONCEPIT
QUÆ LIONEL LABEYRIE EX ARGILA FICTA
A CYCLOPEO CONFLATORIO EX AERE FUSA EST
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite », p.23–29. -
LE ROCHER Fig.3
Terre cuite (30 x 24 x 24 cm.) 2016
Première esquisse en terre produite à partir du relevé côté du Rocher intitulé Fig.3 qui se trouve sur la planche gravée (Planche 1re) insérée par Ramond de Carbonnières dans son ouvrage intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU ». Il y précise que ce Rocher se situe « entre le troisième et le quatrième des douze lacs que l’on rencontre en montant de Lienz au sommet de ce pic [le Néouvielle] ». La terre cuite a été réalisée dans l’atelier de Gwenola Boullier.
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite », p.31–33.
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LE ROCHER Fig.3 (extrait)
Bas-relief en Plastiline® (74 x 62 x 19 cm.) enchâssé dans un cadre en acier 2016
Bas-relief en Plastiline noire (en préfiguration d’un moulage en plomb), d’après le dessin figurant sur la planche gravée (Planche 1re) insérée par Ramond de Carbonnières dans son ouvrage intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU ».Pièce évoquée dans « NOTICES petite suite », p.35 et 38.
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LE ROCHER Fig.3 (bas-relief)
Bas-relief en Plastiline® dans un cadre d'acier (74 x 62 x 19 cm.) 2016
La Fig.3 sous la forme d’un bas-relief en Plastiline noire d’après le dessin figurant sur la planche gravée (Planche 1re) insérée par Ramond de Carbonnières dans son ouvrage intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU »
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite », p.35–39.
> dans « À LA RECHERCHE DE LA Fig. 3 » : -
ITINÉRAIRE – du Lurtet à la Glère
Fer forgé et fragment de rocher (50 x 12 x 32 cm) 2009
Cette tige de fer représente les sinuosités du chemin qu’il est possible d’emprunter pour monter du Lurtet au refuge de La Glère. 3500 mètres et 500 mètres de dénivelé. Le fragment de rocher est issu de l’éboulis du Lurtet.
Pièce évoquée dans « À LA RECHERCHE DE LA Fig.3 », p.9 et 13.
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ITINÉRAIRE – de Barèges au Lurtet
Câble métallique torsadé à 7 fils de ø 8 (80 x 60 cm) 2017
Câble cintré de manière à lui faire épouser le dessin du trajet permettant d’aller de Barèges au Lurtet (au fond du plateau du Lienz, là où a été déterré le câble).
Pièce évoquée dans « À LA RECHERCHE DE LA Fig.3 », p.11.
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FAGOT D’ITINÉRAIRES
Tiges métalliques peintes, étiquettes, portion d’écorché en pâte à papier (58 x 50 cm.) 2011
Sept tiges métalliques épousent les courbes du tracé des voies reliant Bordeaux à Barèges. Trois couleurs identifient les différents modes de locomotion (train en jaune, autobus en bleu, voiture en rouge) selon les trajets effectués (Bordeaux–Marmande, Marmande–Cazaubon, Cazaubon–Barèges). Des étiquettes qui portent le nom des communes traversées sont ficelées à l’aplomb de ces communes. Le tout est assemblé de manière arbitraire et parfois surmonté des restes d’un ”écorché anatomique en papier mâché du docteur Auzoux” (l’appareil digestif) où le réseau des veines et des artères ressemble étrangement aux voies de circulation figurées sur nos cartes routières. Ce FAGOT D’ITINÉRAIRES est à mettre en regard de la carte déchirée selon le trajet Bordeaux-Barèges
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite », p.38 et 39.
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ITINÉRAIRE – Pantaras
Tôle découpée, laque époxy (160 x 100 cm) 2017
Les lacs de La Glère et de Coume Escure sont découpées dans une feuille de tôle avec le sentier menant au Turon de Néouvielle qui traverse le torrent venant du lac Det Mail et de l’Oueil Nègre.
Pièce évoquée dans « À LA RECHERCHE DE LA Fig.3 », p.44.
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LES VARICES DE LA Fig.3
Pâte à papier (130 x 83 cm.) 2017
Sur la planche gravée (Planche 1re) insérée par Ramond de Carbonnières dans son ouvrage intitulé « VOYAGES AU MONT–PERDU » figure un Rocher (Fig.3) qui comporte des bandes saillantes et croisées appelées varices. Ces varices résultent de l’altération du granit et de la résistance du quartz alors que le mica et le feldspath se sont creusés. Un relevé précis m’a conduit à en faire une transcription méticuleuse à échelle 1 en pâte à papier.
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite », p.46 et 47.
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CONCEPT DE PAYSAGE
Bois, carton et capot en plexiglas (39 x 26 x 22 cm.) 2017
En pensant à Hamish Fulton.
Pièce évoquée dans « À LA RECHERCHE DE LA Fig.3 », p.64.
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MÊME À TOUS LES ÉTAGES
Assemblage de courbes en feuilles de carton et bois (52 x 40 x 16 cm.) 2017.
La patience et le temps requis (suprême oisiveté) pour relever, tracer, découper et positionner les 281 tracés des courbes de niveau nécessaires m’ont fait penser à Duchamp taillant ses 256 petits blocs de marbre blanc dont il a rempli sa cage à oiseau (intitulée « WHY NOT SNEEZE, MÊME À TOUS LES ÉTAGES ». Le paysage représenté est celui du bassin de la Glère dans lequel j’ai prospecté afin de retrouver le Rocher (Fig.3) dont Ramond de Carbonnières, dans ses « VOYAGES AU MONT-PERDU » avait écrit qu’il se situait « entre le troisième et le quatrième des douze lacs que l’on rencontre en montant de Lienz au sommet de ce pic [le Néouvielle] ». Soit un territoire de 150 hectares avec un dénivelé de 830 mètres entre Alt. 1676 et 2506 mètres.
Pièce décrite et contextualisée dans « À LA RECHERCHE DE LA Fig.3 », p. 68 et 69.
Il a été tiré un bronze de cet ensemble, intitulé ”DEUX PAYSAGES FONDUS”.
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DEUX PAYSAGES FONDUS
2 bronzes patinés au nitrate de cuivre soutenus par 9 pylônes sur une plateforme en acier (52 x 40 x 16 cm.) 2020
Pièce décrite et contextualisée dans « LA Fig.1 ET QUELQUES PIÈCES CONNEXES », p. 61 et 62.
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LA Fig.1
Bois, métal, carton, Minimoi en résine et capot en plexiglas (76 x 48 x 20 cm.) 2019
Maquette au 15ème d’une installation possible pour l’évocation de la Fig.1 (rocher gravé sur la Planche 1ère que Ramond de Carbonnières a inséré dans ses « VOYAGES AU MONT-PERDU »). Un Minimoi en résine figure l’artiste à côté de la plateforme mobile chargée d’un bloc de granit taillé aux proportions de l’original
Pièce évoquée dans « LA Fig. 1 ET QUELQUES PIÈCES CONNEXES », p.23.
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EXTRAIT DE LA Fig.1
Granit sur palette mobile en acier (120 x 88 x 60 cm.) 2018
Bloc de granit taillé aux proportions du fragment détaché du rocher (Fig.1) gravé sur la Planche 1ère que Ramond de Carbonnières a inséré dans ses « VOYAGES AU MONT-PERDU » Le bloc (dont les gayes d’extraction ont été laissées visibles sur une face) est scellé sur une palette en acier munie de six roues autorisant son déplacement. Cette pièce a suscité une suite de dix variations à une échèle réduite
Pièce décrite et contextualisée dans « LA Fig. 1 ET QUELQUES PIÈCES CONNEXES », p.22 et 23.
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LES 10 MONOLITHES
Carton, aluminium poli, laiton, bronze, marbre Portor, or, granit, bois d’aulne, pâte de verre, fer oxydé. L’ensemble est disposé sur une console, bois et acier, capot en plexiglas (182 x 27 x 92 cm.) 2019
Série de 10 monolithes réalisés sur le modèle du fragment détaché du rocher (Fig.1) gravé sur la Planche 1re que Ramond de Carbonnières a inséré dans ses « VOYAGES AU MONT-PERDU »
Pièce décrite et contextualisée dans « NOTICES petite suite » p. 35 – 39.
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LE SARRAT DE LAGUES
Tirage photographique, bois, néon flexible, granit (83 x 44 x 18 cm.) 2018
Le Sarrat de Lagues est situé à 2 383 mètres d’altitude entre les lacs de Coumescure et de l’Oueil Nègre dans le massif du Néouvielle. Exercice : relever le profil de la crête sous laquelle nous progressons et chercher un fragment de roche dont le dessin correspond au point le plus saillant sur ce profil. Installer en fond de la réalisation la carte du territoire investi (interprétation d’un fragment de la carte IGN 1748 ET) et disposer le rocher choisi sur un socle. Suspendre en avant un néon flexible qui reprend le profil de la crête.
Pièce décrite et contextualisée dans « LA Fig. 1 ET QUELQUES PIÈCES CONNEXES », p.39 et 40.
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LE BOUT DE MOUNICOT
Bois, Plastiline, tesselles en pâte de verre et tirage numérique (48 x 42 x 7 cm.) 2018
Le sous-titre pourrait être : « Remplacement progressif de la trame du lac par 83 tesselles en pâte de verre de Murano et 24 plots en tourillons de bois peint ». Le lac de Mounicot est l’un des 12 lacs du bassin de La Glère dont parle Ramond de Carbonnières dans son ouvrage intitulé « VOYAGES AU MONT-PERDU » et dont le contour entier (extrait de la carte IGN 1748 ET) figure sur le tirage numérique qui sert de fond à l’ensemble.
Pièce décrite et contextualisée dans « LA Fig. 1 ET QUELQUES PIÈCES CONNEXES », p.27–29.
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PAYSAGE COURBES
Carton découpé et agent oxydant (47 x 56 cm.) 2019
Il a été tiré de la carte IGN 1748 ET un ensemble de courbes de niveau correspondant à une portion de terrain située aux alentours du lac Det Mail dans le Massif du Néouvielle. Ces courbes découpées au laser ont été rassemblées en fagot. La feuille de carton dont elles ont été extraites constitue une sorte de paysage en négatif. L’ensemble a été enduit d’un agent oxydant qui le fait apparaître comme s’il s’agissait de métal rouillé (c’est au demeurant mais à une autre échelle ce à quoi tend cette proposition dont ce ne serait que le prototype).
Pièce décrite et contextualisée dans « LA Fig. 1 ET QUELQUES PIÈCES CONNEXES », p.31–33.
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L’ÎLE II
EPS, miroir, treillis en acier soudé, 6 luminaires (118 x 83 x 40 cm.) 2019
Reprise à une échelle plus conséquente de la pièce intitulée « L’ÎLE I ». Les diverses parties du Rocher ont été découpées dans un bloc d’EPS, le treillis en acier soudé (mailles de 4 x 4 cm) est recouvert d’une résine époxy. Un miroir sert d’assise ; 6 spots à leds entourent la pièce
Pièce décrite et contextualisée dans « LA Fig. 1 ET QUELQUES PIÈCES CONNEXES », p.51–53.
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MOSAÏQUE ISOPLÈTHE
Ardoise, marbre de Carrare (70 x 48 x 18 cm) 2019
Cette pièce appartient à la série des déclinaisons formelles réalisées à partir d’isoplèthes. L’utilisation de l’ardoise des Pyrénées (ardoisières de Labassère) et du marbre (Marimarni à Carrare) pour recomposer les bandes alternées des courbes de niveau répond à l’intérêt affectif qu’exercent sur moi ces matériaux et ces lieux. Le socle est en ardoise brute et la mosaïque s’élève de manière autonome (sans support).
Pièce décrite et contextualisée dans « LA Fig. 1 ET QUELQUES PIECES CONNEXES »
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FLYING ROCK (Fig.2)
Carton, verre, corde à piano, pâte à papier, granit, dispositif électromagnétique (47 x 31 x 30 cm) 2019
Ce petit décor est composé de trois pièces : une boîte vitrée (42 x 24 x 6 cm) placée verticalement renferme un paysage blanc constitué par 25 courbes de niveau. Il s’agit du relief qui entoure le Rocher (Fig.2) dessiné par Ramond de Carbonnières dans la vallée d’Ets Coubous. Un éclat de granit relevé sur le site est positionné à l’endroit où repose précisément le Rocher dont des axes (cordes à piano peintes en rouge) précisent les coordonnées GPS gravées dans le support (42° 53’ 05.23’’ N / 0° 06’ 36.08’’ E). Ce support horizontal (47 x 31 x 20 cm) dissimule le dispositif électromagnétique qui permet au Rocher moulé en pâte à papier (… x …) de léviter dans l’axe.
Pièce décrite et contextualisée dans « LA Fig. 1 ET QUELQUES PIÈCES CONNEXES »
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LE FAC-SIMILÉ
EPS recouvert de papier granit (95 x 44 x 172 cm) 2017
Transcription à l’échèle 1 du monolithe de granit positionné en avant du Rocher relevé par Ramond de Carbonnières dans ses « VOYAGES AU MONT-PERDU » (Fig.2, Planche 1ère). Le surfaçage de granit a été réalisé à l’aide de tirages numériques provenant de clichés effectués sur place afin d’obtenir une texture identique à celle du rocher
Pièce décrite et contextualisée dans « À LA RECHERCHE DE LA Fig.3, II – la Parition »
Lorsque je mets une pièce en fabrication, j’apprécie grandement les collaborations qu’elles suscitent. Des opérations complexes sont souvent nécessaires et elles nécessitent l’activation de tout un réseau. Par exemple pour la série des MONOLITHES, j’ai dû recourir à de multiples compétences :
Michel Vincent, menuisier à Cazaubon, Pierre Lesbordes, doreur dans les Landes, Jean Mercader, marbrier à Bordeaux, Frédéric Michel, fondeur à Mérignac, Allain Guillot, maître-verrier à Boisse, Didier Imbeau, ferronnier à Issigeac, Barry Mitchell, sculpteur à Paris, Jean-Marc Fabre, granitier à La Crouzette, Richard Meynadier, tailleur de pierre à Guyor, Adrien Guillebaud (de l’atelier Fer Émeraude) à Bordeaux…
Ce qui est remarquable dans ce maillage relationnel c’est l’atemporalité des rapports. La vitesse n’est pas celle qui agit à l’extérieur.